Travaux aux Neuweiher (2ème partie/2)
Novembre 2006 : le remblayage du barrage.
Un film plastique assure l'étranchéité du remblai
L'enrochement
Le barrage achevé
Dernière étape :
La construction du déversoir (trop plein et évacuateur de crue) et de sa passerelle.
Après finition, il ne restera plus qu’à aménager les bords du lac, les chemins d’accès et le passage pour les randonneurs sur la nouvelle digue.
Points d’interrogation…
Ce long et coûteux chantier (exécuté aux frais du contribuable), qui laisse le lac apauvri en eau, n’est pas sans soulever quelques questions :
Pourquoi le produit du carottage, qui devrait être stocké en lieu sûr, est-il laissé à l’abandon dans des caisses derrière le hangar du refuge ?
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Que penser de ce considérable acheminement de remblai, dont une bonne partie de glaise, inutilisée, se trouve aujourd’hui au fond du lac ? Par ailleurs, est-on certain que cette terre venue de la plaine, désormais mêlée à celle de l’eau du lac, est exempte d’éléments polluants (nitrates, pesticides…) ?
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Le rapport du commissaire-enquêteur stipule, entre autres, que, suite à "plusieurs inspections ou auscultations du barrage", il apparaît que "la structure est construite sur une faille géologique". Comment comprendre ce texte ? La faille (si faille il y a ?) a-t-elle été découverte avant ou pendant les travaux ? Pourquoi le rapport géologique - étude obligatoire pour toute construction d'un barrage - faisant état de cette faille n'a-t-il pu être fourni à ce jour par le Conseil Général, et ce, malgré des demandes réitérées à ce sujet ?
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En supposant que cette faille existe réellement, l’application du « principe de précaution » a-t-elle été précédée d’une étude suffisamment poussée en ce qui concerne les risques encourus par la digue en cas de secousse sismique ? La Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt (D.D.A.F.) est, en tout cas, claire à ce sujet :
« Contrairement aux idées reçues, les séismes ne représentent pas, statistiquement, un danger significatif pour les barrages… »
Fichier PDF ci-joint :
Lors des études préliminaires aux travaux, deux risques différents étaient à prendre en compte : une éventuelle secousse sismique (dont la dangerosité pour le barrage reste à prouver) et une sècheresse future (annoncée par les scientifiques, qui tirent la sonnette d'alarme). Ces deux menaces, la première probable, la seconde établie, ont-elles été sérieusement mises en balance ?
L’avenir…
Si le Grand Neuweiher a perdu l’aspect que nous lui connaissions, il reste à espérer que le Petit Neuweiher, au moins, garde ses caractéristiques actuelles. Et si sa digue devait à son tour être restaurée, puisse-t-elle l’être de façon plus harmonieuse que celle de son aîné… Souhaitons également que les autres richesses de notre belle vallée demeurent sauvegardées. L’Association Neuweiher y porte toute son attention !